Deuxième avatar : à la fin des années 70, un repreneur fait miroiter un rapprochement entre Edel et le chantier Aloa. Dans cette perspective, on maintient à bout de bras un chantier en surcapacité par rapport à sa production, jusqu'à ce jour de juillet 1980 où le dépôt de bilan est inévitable. S'ensuivent trois années de règlements judiciaire où, après un licenciement massif, le chantier tourne avec une quinzaine de personnes sous l'onéreuse tutelle d'un syndic. En pleine bataille Jeanneau-Bénéteau, qui rivalisent de nouveautés et investissent dans les études, Edel a du mal à se défendre. Les tailles augmentent sans cesse et l'intérêt s'émousse pour le petit habitable. Sans investir beaucoup, et sur la base de l'Edel IV, est créé en 1980 l'Edel 730, évolution modernisée du précédents puis, l'Edel 820, petit croiseur confortable avec cabine arrière, barre à roue, cabinet de toilette séparé - mais ces deux nouveautés ne parviennent pas à tirer le chantier à elles seules.