Dans le fier d'Ars, en belle allure de près, des bruits suspects, sourds et répétés dans les fonds. J'ai vite compris que la dérive pendait au bout de son câble. Avec l'érosion et l'usure fonctionnelle, le métal avait dû disparaître autour de son axe.

Quelques mille plus tard et à ma grande satisfaction, les bruits cessèrent, le câble avait rompu, il me suffisait de tirer sur la poignée pour me le confirmer, la manœuvre n'avait jamais été aussi légère ! Ceci permet d'affirmer que l'Edel 820 navigue très bien sans dérive, seul le cap de près s'en ressent. Fort heureusement, je possède les plans Edel du 820 dont celui de la dérive. 

Une fois refaite à l'identique et galvanisée, il suffisait de gruter et faire appel à un ami dont c'est le métier.  Plusieurs coups de ponceuse circulaire pour chercher l'axe...en vain !  Mathieu, grâce à son portable et Internet découvrit que l'axe était prisonnier entre les 2 demies quilles. Il me fallu donc changer d'option, (démonter la quille, la séparer en deux, mettre la dérive et tout remonter faisait appel à un devis qui dépassait le raisonnable)

J'ai donc trouvé la solution d'une découpe en forme de « V » au niveau de l'axe qui permet d'introduire la quille puis la faire redescendre au fond du « V » par gravitation. Cette forme de « V » permet, en cas de talonnage arrière de ne pas la perdre à nouveau. Il m'a bien sûr fallu refaire galvaniser la dérive. Le petit film ci-après permet de voir le premier essai,

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(les traces de rouille sont celles occasionnées par la ponceuse quelques mois plus tôt)

Les 4 schémas ci-après m'ont permis d'être certain du résultat et d'en informer Mathieu

Depuis, tout est parfait et mon cap de près serré aussi !