Sous la loupePour plus de détails ‘techniques’ sur notre croisière, je vous propose un bilan et résumé des préparatifs, des choses à faire ou à éviter, des conseils, etc… Fils d’officier militaire (mon père est un vrai G.I. Joe américain), j’ai toujours appris à parer à toutes éventualités. Donc, pour certains j’avais peut-être surévalué mes ‘vrais’ besoins pour ce genre de navigation côtière. Mais bon, mieux vaut être sûr !

 

 

Electricité

Je n’ai pas fait de bilan de consommation électrique dans le vrai sens du terme, c’est-à-dire appareil par appareil, à l’aide d’un tableur EXCEL (il en existe plein sur internet pour le calculer). En réalité, j’ai estimé ma consommation réelle d’après des chiffres très larges vu le fait qu’à bord j’ai un frigo 12v qui est très gourmand (environ 45w) et j’ai peu de lampes/plafonniers, et un GPS portatif qui fonctionne à piles standard. Néanmoins, l’installation d’un panneau solaire sert à gérer mon autonomie car j’ai envisagé de passer plus de 4 jours au mouillage forain.
Enfin, c'était l'idée dans ma tête... Pendant les jours au mouillage de Port Miou, nous avons eu amplement assez d’électricité pour alimenter le frigo 12v et éclairer l’intérieur du bateau la nuit. Autrement, dans les ports on a toujours eu l’occasion de brancher sur la borne 220V pour recharger les batteries, faire tourner le frigo à plein régime, et pour éclairer le bateau comme un sapin de Noël. L’électricité est comprise dans le tarif, donc on en profite ! Voici ce qui est à bord le Bobato:
 
batterie tudor
 
2 batteries 110Ah TUDOR Nautica qui pèsent environ 24kg x 2. J’ai fait une bonne affaire chez USHIP, mais ça coûte cher quand même… Au final, j’avais pris trop d'Ah et du coup ça à du générer un excès de poids (à mon avis). 
 
panneau solaire
1 panneau solaire CIGS 30w (rendement théorique Wh/j = 120) ; 5,3kg ; acheté chez Compass24.fr. J’ai découvert après l'avoir commandé que ça s’achète un peu moins cher si l’on cherche sur internet. Tant pis... Au départ, j’ai voulu en installer 2 x 30w mais en réfléchissant je pense que c’est trop vu ma faible consommation. Le portique (oui je dois faire un article dessus aussi) que j’ai fabriqué en tube de balustrade (alu) acheté chez Casto et les embases en inox fabriquées par un professionnel, a très bien supporté le panneau solaire même par vent fort. Le portique n’est pas du tout gênant lors des manœuvres et il va donc servir à fixer encore un niveau de filière dans le cockpit. Le panneau solaire est donc orientable et très à l’abri à l’arrière du bateau.
 
Sunforce regulateur de charge 7amp
1 régulateur de charge Sunforce 7amp, acheté chez Compass24.fr, pour gérer le processus de recharge des deux batteries. J’ai rechargé une batterie à la fois car je n’ai pas eu le temps d’installer mon séparateur de charge sans chute de tension (Cyrix X80) que j’ai pris sur eBay…
 
 chargeur

1 chargeur intelligent 12v, ProMariner ProTournament 100, pour recharger à quai. Il est doté de deux sorties, donc pas de soucis pour faire le plein de 2 batteries. Acheté en Amérique.

 Convertisseur

 1 convertisseur GlobalPower 12 V/220 V 300w (UShip), pour pouvoir brancher le PC portable si besoin. Finalement, je ne l’ai jamais branché !

 
  • 1 plafonnier de 5w, 2 fluo simple (4w cuisine et 4w carré), feux de navigation (navette 5w x 3), feu tête de mât/mouillage (10w), 1 projecteur de pont (35w) qui éclaire super bien le pont quand il fait nuit. Il consomme pas mal, mais on ne l’allume pendant que quelques minutes.
  • 2 prises allume-cigare 12v pour brancher tout ce qu’on veut ! téléphone portable, piles, lampes torche, radio VHF, etc.
  • 1 frigo 12v/220v/gaz que j’ai récupéré du camping-car de mes beaux parents. Il est ancien, mais il fonctionne tiptop pour son âge et pour son point d’allure (couleur orange). J’aurais même pu faire des glaçons. Il n’était jamais en marche lorsqu’on naviguait. J’avais prévu de le faire tourner au gaz, finalement branché sur le 12v + le panneau solaire qui rechargeait la batterie en permanence, c’était suffisant.
  • 2 chargeurs de piles avec adaptateurs allume-cigare pour recharger des plies (appareils photo, GPS, lampe frontale, lampe torche)
  • 1 lampe tempête (fluo) à piles qu’on accrochait sous la bôme pendant le soir passé dans le cockpit.
  • 1 rallonge 220v, minimum de 20m. Parfois la borne est bien loin…
  • 1 prise européenne pour brancher sur la borne 220v
 

  

Moteur(s)

Moteur 6CVJ’ai changé de moteur au mois de juillet juste avant de partir en croisière. L’ancien Suzuki 6CV, 2 temps (toujours en bon état de marche et qui a trouvé un nouveau proprétaire Edeliste) a été remplacé par un Tohatsu 6CV, 4 temps qui est nettement plus économique et moins polluant. Certes, le fait de le changer n’était pas indispensable mais j’ai fait une bonne affaire sur le moteur donc je n’ai pas pu m’en passer… J’avais un deuxième moteur à faire tourner aussi, un petit 3,5CV prévu pour l’annexe. Les deux moteurs ont bien tourné pendant tout le voyage. Rien à dire !
 
 
 
 
 
 
  • Moteur Tohatsu 6CV, 4 temps: L'article sur le moteur 6CV
  • Moteur Tohatsu 3,5CV, 4 temps rangé sur le balcon arrière à bâbord. L'article sur l'annexe et moteur
  • Pendant le périple, le 6CV était toujours en période de rodage et en tout il a tourné environ 12 heures. En fait, j’étais un peu étonné que je devais l'allumer assez souvent pendant certaines navigations. Je pense que c’était dû en partie par le type de programme de navigation (très côtier) que j’ai choisi de faire. Plus on est prêts des cotes, moins il y a de vent (en principe).
  • 1 réservoir de 12 litres nous a suffit pour le voyage. J’avais fait le plein à la Ciotat. Je ne savais pas combien le moteur consommait par heure donc plutôt que de tomber en panne sèche, j’ai rempli le réservoir au cas où... De plus, j’ai siphonné (à l’aide d’une pompe à main) de l’essence pour remplir le minuscule réservoir du moteur annexe (environ 1 litre).
 
{ic_tips} Conseils : {/ic_tips}
  1. Eviter de faire le plein dans les ports. Le carburant est hyper cher ! Mieux vaut faire une balade pour trouver une pompe en ville, mais ce n’est pas toujours évident en trouver une.
  2. Avoir un coupe-circuit de secours. J’en ai perdu un à l’Estaque (avant  même de partir en croisière). Heureusement, le moteur 3,5CV fonctionne avec le même coupe circuit. J’y ai tenu comme la prunelle de mes yeux…
  3. Faire très attention au moteur annexe qui est accroché au balcon arrière lors des manœuvres dans le port. On a tendance à oublier qu’il est très exposé aux accrochages

 

Navigation

Quant à la navigation, vu la nature de notre programme, nous étions souvent à moins de 2 milles des côtes. De plus, je connaissais plutôt bien les amers et le paysage de la zone de navigation. Néanmoins, le GPS et les cartes classiques sont toujours préférables.

Garmin Colorado 300 GPS
  • GPS Garmin Colorado 300 portable.
Les plus : léger, petit, prise en main facile, bonne capacité d’enregistrement de Waypoints, itinéraires, routes, bonne autonomie environ 8h30 (2 piles AA rechargeables ou se branche sur l’allume-cigare), multitudes d’alarmes (mouillage), compas électronique, thermomètre... très complet.
Les moins : logiciel MapSource pour visionner les routes sur le PC n’est pas génial, un peu cher, petit taille d’écran.
  • 1 carte BlueChart G2 Vision (VEU011R) sur carte mémoire SD.  
 
 
  • 1 Règle cras, 1 pointes sèches, quelques cartes de la zone de navigation (notamment la SHOM 7406, Marseille-Toulon), 1 compas de relèvements pour les relèvements des amers de temps en temps et surtout au mouillage. Je me suis souvent servi des cartes classique pour avoir une vue plus reculée de la zone. Globalement, c’est plus facile à lire que sur le petit écran du GPS. 
 
  • 1 paire de jumelles avec compas de relèvements intégré.
  • 1 journal de bord pour noter la météo, temps sous moteur, routes, etc..

 

{ic_alert} On doit {/ic_alert}
  • Planifier sa route et d'autres possibilités (Plan A, B, C) sur la carte ainsi que sur le GPS.
  • Vérifier plusieurs sources pour la météo (capitainerie, internet, VHF)
  • Etre prudents. On cherche la sécurité et la joie de naviguer. Si vous ne le sentez pas, n'y allez pas. Mieux vaut attendre un peu pour étudier ses options.  

Eau Potable

A bord du Bobato, il existe un réservoir d’eau de 50 litres qui est relié à l’évier. L’eau est principalement réservée à la vaisselle et peut durer jusqu’à 4 jours. J’ai des projets d’augmenter la capacité d’eau potable à bord (+100L), mais ce sera pour la croisière l’été prochain en 2009. Par ailleurs, afin de combler le manque d’eau potable, j’ai acheté deux jerrycans de 20 litres chez Carrefour (7 EUR chacun). On avait embarqué aussi de l’eau gazeuse qui fait vraiment l’affaire quand il fait chaud !1 réservoir d’eau de 50 litres, pour la vaisselle.
  • 2 jerricans x 20 litres d'eau potable dotés d’un robinet (possibilité de les ranger où l’on veut donc c'est un bon plan)
  • 1 tuyau de jardin, minimum de 20m.
  • Plusieurs embouts mâle/femelle pour brancher sur le robinet ou la prise des bornes d’eau

Manœuvres

 
Bien briefer l'équipage de la façon dont on veut amarrer. Prévoyez les amarres avant d’arriver au port. N’oubliez pas d’étudier le plan du port dans le Bloc Marine/Escale/GPS. Tout est bien détaillé avec des consignes.
 
  • Une amarre frappée vers le milieu du bateau lorsqu’on arrive parallèle au ponton,. Tout seul on arrive à attraper le taquet sur le ponton puis on ramène l’amarre vers le taquet à l’arrière du bateau. Du coup, le bateau est bien tenu en place, le temps de fixer d’autres amarres. On peut amarrer le bateau tout seul rapidement et de façon efficace.
  • J’étais étonné de nombreux de fois qu’on m’a donné un coup de mains en arrivant au ponton d’accueil. Du coup, rendez le même service aux nouveaux arrivants si vous êtes déjà sur le ponton. Ayons le bon esprit marin !
  • Soyez patients dans les ports. Il y a souvent beaucoup de circulation (notamment dans le Vieux Port) donc il faut bien anticiper toutes les manœuvres sur le champ. La plupart des bateaux (pêcheurs, navettes, etc.) ne respectent pas la limitation de vitesse (entre 3-4 nœuds) dans le port, donc faites très attention. Ils arrivent sur vous vite ! 
 

Comportement de l'Edel 4

En gros, j'ai été très content de la stabilité de mon Edel 4 en mer. Même parfois quand le bateau se faisait bien secouer par les houles et une mer très agitée, nous nous sommes sentis très en sécurité. Or, il y avait deux occasions où j'ai cru qu'on allait toucher les barres de flèches... Bien qu'on soit loin de toucher, on a bien la sensation. Néanmoins, le Bobato se mettait bien debout à chaque fois. Dans le cockpit, nous étions plutôt bien à l'abri des embruns. Le seul moment où on sent plus les vagues c'est au mouillage. Quand ça brasse, ça se sent de manière importante! Je pense que c'est dû à deux choses. 1) L'Edel 4 a une forme de coque qui fait qu'il a tendance à tanguer à droite et à gauche plus que d'autres bateaux au cause des roulis et des vagues. 2) Son manque de poids. Certes, il pense facilmement 1700kg chargé, mais bon.
plan-ris automatique

Prise de ris (l'article sur l'installation )

Quant au moment où je commence à réflechir à réduire la toile (vers les 16-20 noeuds), la manip se fait à l'aide  d'un système de prise de ris automatiqueque que j'ai installé (et oui, un article arrive prochainement). Le bateau est très stable lorsqu'on a le génois au maxi (150% de recouvrement) ainsi que la grande-voile. Vers 16-18 noeuds, on gite pas mal et barrer devient un peu plus musclé. Au lac, je m'entraine à prendre un ris tout seul sans souci avec mon système. Mais, comme je naviguais avec ma chérie à bord cet été et comme elle n'aime pas quand ça gite, et bien j'ai jamais eu l'occasion de prendre un ris car on naviguait toujours par vent 'calme'. Pas plus de 12 noeuds de vent pour nos sorties, enfin on a eu 15-17 noeuds une fois juste à l'arrivée sur le Vieux Port.
 
 

Météo

 Clé 3G
  • 1 clé 3G ICON 255 3G accès internet (chez Orange) par clé USB reliée à un PC portable. 1 h = environ 8EUR, crédit rechargeable par CB
  • Fichiers .GRIB (Grib.US), logiciel gratuit à télécharger et à installer sur son PC portable.
  •  Le canal 63 (CrossMed) sur la VHF. Météo toutes les 2 minutes.
  •  La météo est affichée à la capitainerie et on vous donne même un exemplaire imprimé. Malheureusement, nous avons trouvé que la météo à la capitainerie laissait à désirer.
  • 1 baromètre/thermomètre 

Sécurité

 

A l'égard de la sécurité, nous avons essayé au cours de l'année de travailler les manoeuvres de bases pour récupérer un homme à la mer (ou plutôt un Roro à la mer). Eva est capable de prendre la barre, choquer les écoutes, et affaler les voiles d'urgence ainsi que d'allumer le moteur. Quelques gestes pour faciliter la recupération de quelqu'un tombé à l'eau. Par mesure de sécurité, nous avons toujours porté nos gilets de sauvetages. J'etais le seul à me déplacer sur le bateau (sans ligne de vie même si j'en avais en une). Nous avons eu du temps très clément.

 
  • Armement réglementaire (Côtier jusqu’à 6 milles)
  • 2 gilets auto-gonflables (toujours portés lors des navigation Ok)
  • Le Bloc Marine et L’Escale

Communication

VHF RT-320
  • 1 VHF portable Navicom RT-320 (Pack UShip), souvent il est plus utile pour contacter le bateau d’accueil ou la capitainerie en arrivant dans les ports.
  • Téléphones portable. On n’a jamais eu de soucis de zones blanches. Il y avait toujours du réseau.
  • Email, grâce à la clé 3G qui permet à rester en contact avec (Pascal et Fabienne par exemple) pour envoyer des messages et mettre en ligne des photos en temps réel pendant le voyage.

 Mouillage

 
Ancre DeltaAux mouillages, j’ai essayé de trouver des endroits à une profondeur d’un maximum de 11 m (pour la journée) et 3-9 m (pour la nuit). Pendant la première partie du voyage, je me contentais de l’ancre plate d’origine de 7 kg. Suite à une tentative de mouillage un peu instable à cause de forts roulis et vents (je n’étais pas satisfait de la tenue) dans la calanque de Sormiou.
J’ai acheté une ancre de 10 kg qui est plus adaptée au poids du bateau (bien chargé et lourd) pendant le voyage, à mon avis. Le seul inconvénient, elle ne rentre pas dans la baille à chaine. Du coup, l’ancre est à poste sur le davier et fixée en place par une manille. Bref, l’ancre Delta est une ancre à haut pouvoir de tenue. 3 kg de plus par rapport à l’ancre d’origine, ça se sent à la tenue…  Est-elle difficile à remonter ? J’arrive à remonter le mouillage sans soucis. J’enfile des gants pour protéger mes mains et je m’installe assis sur le pont avec mes pieds calés contre le balcon avant. Ma chaine est marquée tous les 1 m donc je compte la longueur qu’il me reste. Eva s’occupe de la barre et du moteur. Au moment où je sens que l’ancre a dérapé et est à pic, je l’indique avec un geste de la main droite à Eva, afin qu'elle s’apprête à manœuvrer pour quitter le mouillage.
Je prévois quelques modifications pour l’année prochaine, je compte rajouter encore 5-10 m de chaine, pour en avoir 15-20 m en tout et je vais être obligé d’installer un nouveau davier (basculant) qui est mieux adapté à la nouvelle ancre Delta.
 
  • 1 ancre plate d’origine de 7 kg
  • 1 ancre Delta – Lewmar de 10 kg – mouillage principal
  • 1 grappin de 3,2 kg + 3 m de chaine (6mm) + 20 de câblot
  • 10 m de (chaine 8mm) – mouillage principal
  • 30m de câblot – mouillage principal
  • 1 paire de gants de jardin en caoutchouc
  • Je préfère établir des gestes simples pour communiquer à l’équipage quand je descends/remonte l’ancre.
  • On choisit son endroit de mouillage en fonctionne de la profondeur, vent, courant, proximité des obstacles (d’autres bateaux, roches, etc..)
  • A l’aide du GPS et du compas de relèvements, on vérifie la bonne tenue.
  • Personnellement, je hisse la boule noire.
  • On n’oublie pas d’allumer le feu de mouillage dès qu’il commence à faire nuit. J’étais très étonné de voir pas mal de bateau au mouillage sans feu de mouillage allumé…
  • Il faut prévoir assez de cordage, surtout si l’on va au Port Miou. Amarré à un corps mort à l’avant et à l’arrière on passe (faut faire le tour) par un anneau fixé sur la roche qui est loin, il en faut en minimum de 40m, voire 50m.
 

Outillage

 
  • 1 boite à outils bien équipée (tournevis, marteau, pince à rivets, clés, pinces, etc..)
  • 1 boite de visserie (pêle-mêle)
  • 1 tôle en alu
  • mastic époxy/alu/inox
  • 1 perceuse électrique (rechargeable)
  • fusibles de rechange pour l’installation 12v
 

Nourriture et Cuisine

 
  • 1 bouteille de gaz Camping Gaz, REF 904 nous a largement suffit pour le mois
  • la cuisine se faisait sur la cuisinière d’origine à deux feux
  • 1 petit réchaud à gaz (réchaud de secours ou pour griller à feu vif les saucisses)
  • boites en plastique (tupperware) pour ranger la nourriture qui craint l’humidité (emballage en carton ou papier)
  • 1 rouleau de plastic étirable et papier alu
  • Bouteilles d'eau gazeuse, jus de fruits en boite
  • boites de conserve (légumes, salés et fruits au sirop), lait (et lait en poudre), farine (pour faire des crêpes), crème Mt. Blanc
  • petits paquets de condiments en dosettes (ketchup, moutarde, mayonnaise, etc..)
  • fruits, salade (difficile à garder au frais sans un frigo/glacière)
  • du sirop/ice tea mélangé dans de l'eau (pour caché le gout parfois plastic de l’eau)
 

Hygiène

  • Douche solaire
  • 1 douche solaire (20 litres) et 1 (7,5 litres) pulvérisateur de jardin (eau sous pression). Il suffit de les laisser au soleil pour avoir une douche bien chaude. Eva et moi avons réussi à prendre 2 douches chacun, nous rincer avec les 27,5 litres d’eau. L’eau était souvent trop chaude, donc on attendait le soir. J’accroche la douche solaire au tangon de SPI au-dessus du pont sur la plage avant.
  • bouteilles de produits pour se laver le mains sans eau (base d’alcool). C’est très pratique.
  • la lessive à la main dans un seau, puis on laisse sécher sur les filières bien tenue par des pinces à linge. Je garde un paquet de pince à linge ainsi que plusieurs pinces en plastic (de bricolage). C’est très utile. 

 

Divertissement

  • 1 vélo pliant pour des courses ou longs trajets. En réalité, je pense qu’on aurais dû en avoir 2 pour partir pédaler en couple. Mais, il prend un peu de place et pèse environ 16kg. Je l’avais rangé dans l’espace au fond de la couchette cercueil à tribord. Ça rentre pile poil !
  • 1 canoë gonflable pour faire des découvertes
  • 1 canne à pêche et matériel de pêche
  • 1 paquet de cartes pour jouer au Poker, 1 boite de dés, jouer aux devinettes des personnages (Eva aime bien car ça l’aide à se trouver le sommeil. Moi aussi d’ailleurs)
  • livres et magazines à gogo !
  • 1 clé USB TNT pour regarder la télé numérique à l’aide d’un PC portable. D'Ailleurs, elle n’a pas vraiment capté des chaines.
  • Musique grâce à l’iPod et baladeur MP3 branché sur le poste de radio. C’est léger, il a une énorme capacité de stockage et se recharge facilement branché sur une prise allume-cigare.
  • Virtual skipper installé sur le PC pour jouer en ligne avec tous vos copains Edelistes, non, non je rigole ! Eva m’aurait tué !
 

Divers (en vrac)

  • 1 roue de secours pour la remorque fortement conseiller ! On a eu un souci de pneu en remontant en Savoie.
 
  • On fait le ménage et le vide des choses 'non utiles' du bateau avant de partir.
  • C’est bien d’avoir un petit bateau. Toujours facile à caler dans les ports ou aux mouillages.
  • Ca vaut le coup de téléphoner à la capitainerie avant d’arriver au port.
  • On essaie de répartir le poids pour bien équilibrer le bateau. Nous gîtions toujours un peu à tribord (au cause des batteries je crois.)
  • Beaucoup de crème solaire et se protéger bien du soleil, surtout les jambes ! On passe beaucoup de temps assis quand on navigue et on oublie de badigeonner de la crème sur les jambes.
  • Il faut faire attention dans les ports quand on coince votre petit voilier entre deux voiliers de 10 tonnes surtout lors d’un grand coup de Mistral. Deux fois (à Marseille et à la Ciotat), je croyais qu’on me serrait à mort !
  • Les déchets : on garde tout, stocké dans le coffre à l’arrière (dans les sacs plastic), puis on décharge dans le port ou bien quelqu'un vient récupérer les déchets (à Port Miou)
  • les chiffons pour essuyer par terre ou le bateau, 1 balayette et 1 pelle.
 

Surprises

Eva aurait préféré :
  • partir plutôt sur un 13m… pas vraiment une grosse surprise ! 
  • marcher et se balader plus. 
  • visiter plus alors que moi j'aurais voulu naviguer plus.
  • On s'est baignés moins qu’on n’imaginait... l'eau était froide dans les calanques. Si on navigue, on ne se baigne pas d’après Eva. On n’a pas été assez à la plage.
  • On passe trop de temps assis quand on navigue, du coup mal aux fesses et mal au dos. C’est le mauvais coté des manœuvres ramenées vers le cockpit. On n’a plus besoin de se déplacer.
  • les bracelets anti mal de mer, c’est super efficace d’après Eva. Mais si on navigue longtemps, Eva se sentait parfois le mal de mer.
  • faibles tarifs dans les ports pour un petit bateau de 7m.
   

Frais de la croisière

Hormis les frais pour équiper le bateau (ça je compte pas, un rêv n'a pas de prix !), le plus cher c’était, bien évidemment, le transport.

Transport 

j’ai dû louer un véhicule utilitaire 2 fois et faire l’aller-retour 2 fois (donc le carburant et le péage x 2), environ 550 EUR.
 

Nuité

Les nuits aux ports n’ont pas couté très cher. En moyenne, 12-13 EUR la nuit.
 

Nourriture

on avait fait beaucoup de courses avant de partir et peu de ravitaillement pendant le voyage. Quelques repas au resto (les moules frites à chaque fois), mais pas très chers.
 

Mise à l'eau (grutage, matage)

le Port de l'Estaque propose très honnêtement les tarifs les moins élevés que j’ai trouvés lors de mes recherches. Franchement pas cher! On avait téléphoné à tous les ports de Martigues jusqu’à la Ciotat...
 

Un grand merci à tout le monde pour tous les commentaires déjà mis sur les récits. Ce fut un grand plaisir de partager nos expériences

Bon vent!

Roro